Fin juin, Monsieur Hulot (mais non pas Nicolas, l'autre: celui avec un imperméable, un chapeau et une pipe) semblait être mystérieusement réapparu... pour mieux disparaître encore.

   Mais nos fins limiers l'ont retrouvé !
Monsieur Hulot s'est envolé pour le Pays du Soleil Levant, j'ai nommé le Japon.

   Retrouvez ses notes de voyage sur ce merveilleux pays à l'adresse suivante:

Signé,
Léon Dufiel

    Le secrétaire d'Etat à la procrastination devait faire une déclaration ce matin à Paris mais il a décidé de la remettre à demain.

    Affaire à suivre...

    Kishidan est un groupe de rock, ou plutot de yankee rock. Rappelons-le, un yankee, au Japon, c'est un voyou, un loubard, souvent à moto (aussi appelé bôsôzoku).

    En bref, coupes de cheveux extravagantes, uniformes de lycéen, néologismes en kanji, motos qui pétaradent et chorégraphies originales sont au rendez-vous avec ce groupe.

    Un autre clip vidéo des Kishidan: Kira Kira !

Site français: http://kishidan.free.fr/
Site officiel japonais: http://www.kishidan.com

    Tempus fugit !

    Cela fait presque deux mois déjà que la rédaction de Rien à Branler a ouvert ses portes avec ses articles loups-phoques quasi-quotidiens et le nombre de lecteurs est très satisfaisant. Nous remercions particulièremment nos lecteurs réguliers, qui soit possèdent une sacré santé mentale, soit sont déjà dérangés du bulbe pour subir la lecture de Rien à Branler.

    Malgrè cette réussite exemplaire qui frôle la perfection mais qui n'est toujours qu'un petit pas vers la domination du monde, votre serviteur, Léon Dufiel, se voit contraint de ralentir le rythme de diffusion de ses articles.
En effet, celui-ci commence à travailler dès la semaine prochaine, avec des horaires très hétéroclites.
Suivra la rentrée universitaire fin octobre qui retirera encore plus de temps libre à votre détracteur en chef préféré.

    Néanmoins, la rédaction de Rien à Branler s'engage à publier au moins 2 articles par semaine, ce qui est largement suffisant pour attaquer les dernières connections synaptiques qui vous restent.
Si la rédaction ne tient pas ses engagements, Léon Dufiel se fouettera 20 fois à chaque oublie.

   La rédaction vous remercie de votre attention.

    Avant l'invasion rugbyesque due à la Coupe du Monde de l'oeuf d'autruche, parlons balle-pieds.
En effet, nos millionnaires en short ont recommencé à montrer leur tronche sur nos petits écrans (je ne parle pas à ceux qui se sont endettés pour se payer un écran large ultra-plat, qui a l'air indispensable à la survie intra-urbaine du Robert moyen) ailleurs que dans des publicités télévisuelles.

    Je ne déverserai pas plus mon fiel (du moins, j'essaierai) sur ce monde footballistique mais une question me taraude depuis toujours. Enfin, disons plutôt qu'une anomalie stupide est présente dans ce commerce de poulets qui courent après un oeuf rond, et que votre serviteur n'en connais pas la raison d'être.

    Avant tout, plaçons le contexte. Si les supporters marseillais, parisiens, bordelais et j'en passe, se passionnent autant pour leurs clubs respectifs, c'est plutot pour une question de fierté locale que de compétences, non ?

    Alors pourquoi 90% des joueurs de ces équipes viennent d'autres villes voire d'autres pays ?
Peut-on parler sans perdre son sérieux "d'équipe de Paris", "d'équipe de Toulouse" et autres alors que les joueurs ne sont pas parisiens ou toulousains (et autres).
Et le schéma est le même dans les autres pays, vu que les messieurs pleins-z-aux-as achètent les piou-pious français pour leurs clubs (avec des s, on ne sait jamais).

    Bien sûr, il est plus facile de gueuler "Allez Paris !" que "Allez 3 parisiens, 2 bordelais, 1 toulousain, 2 italiens, 1 espagnol et 2 anglais !". Mais alors, où est la fierté locale qui poussent certains supporters à sortir de leurs gonds et parfois, malheureusement, déraper en tombant dans l'intolérance voire même à devenir violent (je pense par exemple à la gueguerre perpétuelle parisiens-marsellais) ?

    A moins que ces messieurs n'acclament l'argent qui a servi à payer l'entraîneur et les joueurs. Allez savoir...

    Un chien de prairie japonais a remporté hier soir le prix de la meilleure expression dramatique à la télévision.
Mais voyez plutôt:

    Selma Faure, la secrétaire d'Etat aux communications en sémaphore a déclaré ce soir:

    Toute la rédaction la remercie pour l'intérêt qu'elle nous porte.

Site officiel

    Le 11e championnat du monde d'athlétisme, à Ôsaka (N.B.: on prononce oossaka et non ozaka), a débuté aujourd'hui au Japon (hier dans la nuit en France) avec l'épreuve la plus importante pour les Japonais, le marathon.
Mais c'est le Kenyan Luke Kibet qui remporta la course, les Japonais finissant 5e, 6e et 7e.
Un dur choc pour eux, car le Japon possède une culture du marathon et de très bon marathonien et les nippons comptaient beaucoup sur leurs athlètes.

    Dès la première journée, ce championnat nous a offert beaucoup de belles performances et quelque chose qui manquait cruellement à la télévision récemment: du vrai sport !
Et c'est pour cela que Rien à Branler, via votre serviteur (qui pourtant n'aime pas vraiment le sport) vous en parle à travers cet article.

    Oui, ici, pas de millionnaires en short qui batifolent dans l'herbe en nous offrant des scènes dignes des meilleures séquences d'accouplement d'autruches, ni d'hommes de Cro-ballon qui se rentrent dedans en poussant des sons gutturaux emplis de bestialité primaire pour montrer qu'on est un homme, un vrai. Aucune starlette ne viendra faire son défilé de mode en short devant les recruteurs, car celles-ci boudent cette compétition au profit des Jeux Olympiques de Pékin l'année prochaine.
Comme je l'écrivais plus haut, à Ôsaka, il n'y a que du sport, du vrai.

    Et tout cela dans une excellente ambiance (pas de crétins tétant des bières et vociférant, pas de cons finis qui débarquent sur les pistes ou lancent des objets sur les athlètes) dans cette magnifique ville qu'est Ôsaka.
Qui plus est, Rien à Branler félicite le commentateur Patrick Montel et son équipe pour leurs commentaires passionnés, instructifs et surtout, chose rare, respectueux. On est très très loin des commentaires d'un Thierry Roland, par exemple, chauvin et à la limite du racisme.

    Bref, le championnat du monde d'athlétisme à Ôsaka, c'est du bonheur, une bouffée d'air frais et nous vous invitons à le suivre sur France Télévisions.

    Un seul "regret", peut-être, c'est la quasi-absence de la mascotte de la compétition, Traffie, qui, il est vrai, fait moins bonne figure que le magnifique logo (voir plus haut) que la ville japonaise nous propose.

    Le secrétaire d'Etat à la communication en morse a déclaré ce matin:

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    Comme on le comprend !