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Le 11e championnat du monde d'athlétisme, à Ôsaka (N.B.: on prononce oossaka et non ozaka), a débuté aujourd'hui au Japon (hier dans la nuit en France) avec l'épreuve la plus importante pour les Japonais, le marathon.
Mais c'est le Kenyan Luke Kibet qui remporta la course, les Japonais finissant 5e, 6e et 7e.
Un dur choc pour eux, car le Japon possède une culture du marathon et de très bon marathonien et les nippons comptaient beaucoup sur leurs athlètes.
Dès la première journée, ce championnat nous a offert beaucoup de belles performances et quelque chose qui manquait cruellement à la télévision récemment: du vrai sport !
Et c'est pour cela que Rien à Branler, via votre serviteur (qui pourtant n'aime pas vraiment le sport) vous en parle à travers cet article.
Oui, ici, pas de millionnaires en short qui batifolent dans l'herbe en nous offrant des scènes dignes des meilleures séquences d'accouplement d'autruches, ni d'hommes de Cro-ballon qui se rentrent dedans en poussant des sons gutturaux emplis de bestialité primaire pour montrer qu'on est un homme, un vrai. Aucune starlette ne viendra faire son défilé de mode en short devant les recruteurs, car celles-ci boudent cette compétition au profit des Jeux Olympiques de Pékin l'année prochaine.
Comme je l'écrivais plus haut, à Ôsaka, il n'y a que du sport, du vrai.
Et tout cela dans une excellente ambiance (pas de crétins tétant des bières et vociférant, pas de cons finis qui débarquent sur les pistes ou lancent des objets sur les athlètes) dans cette magnifique ville qu'est Ôsaka.
Qui plus est, Rien à Branler félicite le commentateur Patrick Montel et son équipe pour leurs commentaires passionnés, instructifs et surtout, chose rare, respectueux. On est très très loin des commentaires d'un Thierry Roland, par exemple, chauvin et à la limite du racisme.
Bref, le championnat du monde d'athlétisme à Ôsaka, c'est du bonheur, une bouffée d'air frais et nous vous invitons à le suivre sur France Télévisions.
Un seul "regret", peut-être, c'est la quasi-absence de la mascotte de la compétition, Traffie, qui, il est vrai, fait moins bonne figure que le magnifique logo (voir plus haut) que la ville japonaise nous propose.